Aaaaahhhh (Son d’une longue expiration bienfaisante) c’est le printemps!
Enfin, certains diront. Il me semble qu’en ces temps incertains qui amènent avec eux leur lot d’incertitudes et de stress, le printemps se transforme en un doux baume à l’odeur de tulipes et d’espoir.
L’espoir de quoi, au juste?
L’espoir que la vie, un jour, reprenne son cours, je pense.
L’espoir et la certitude que mieux nous attend, que mieux est possible, est une certitude tellement puissante! C’est elle qui nous pousse à continuer d’avancer à travers les doux hauts et les douloureux bas que la vie envoie sur notre chemin. De l’espoir naît la résilience, cette faculté qui nous est accessible à pouvoir nous relever, nous réinventer, nous régénérer, même quand les conditions sont loin d’être douces pour nous. Je pense qu’à ce sujet, la nature printanière à tellement à nous apprendre! Si on prend le temps d’observer la nature reprendre tranquillement vie : les bourgeons apparaître, les petites pousses percer, les cours d’eau affluer, certains animaux sortir de leur cachette, on peut s’y identifier, même nous, humains de chair et d’os!
1. Tout est impermanent
Je le répète souvent et ME le répète encore plus souvent : rien n’est permanent. Aucun état physique, mental, émotionnel, n’est permanent. Tout bouge, tout se transforme, tout évolue, parfois vers la floraison, parfois vers la désintégration. La saison des arbres sans feuilles ne dure pas, la saison du confinement ne durera pas. Patience et douceur sont nos alliés pour bien vivre, pour créer, pour nous déployer, à travers le gel, à travers les aléas d’un monde en constant changement. Tout est impermanent, donc tout est précieux et fragile, même les arbres les plus grands et forts, même les humains les plus grands et forts. Prenons soin de nous, prenons soin de cette vie-ci aussi ardue soit-elle, car nous n’en avons qu’une, et elle ne durera pas.
2. La vie est fluide
Toute vie à un début et une fin. C’est clair, nous sommes bien au courant. Par contre, ce qu’il y a entre les deux, n’est pas une seule ligne droite avec des étapes définies et un manuel d’instruction. La vie se décline de toute sorte de façons, nous prend au dépourvu avec ses tournants brusques ou ses abruptes montagnes, nous envoie d’un côté à l’autre, nous force à apprendre, à changer, à accepter, à refuser, à nous battre, à rendre les armes. La vie est fluide et imprévisible, comme beaucoup d’événements en pleine nature et c’est là que la résilience prend tout son sens. Naviguer les eaux tumultueuses de la vie en continuant d’y trouver sens, joie, bonheur et amour demande une force intrinsèque indéniable que nous pouvons tous cultiver. Nous avons tous accès à cette source de courage et d’énergie, elle est là, dormante au fond de nos tripes, au fond de nos cœurs et parfois, il faut seulement en prendre conscience pour la réveiller.
3. Nos racines sont nos ancrages
La végétation n’est possible qu’avec des racines solides et adaptées à son environnement. Ce sont les sources de vie, les porteuses de nutriments, les vecteurs de croissance. Nous avons, nous aussi, des racines vitales sans lesquelles il est difficile de grandir. Ces racines, contrairement aux végétaux, sont à l’intérieur de nous. Nos racines sont nos valeurs, nos convictions profondes, nos connaissances, notre affirmation de qui nous sommes en tant qu’individu magnifique, spécial et unique. Lorsque nous sommes bien ancré.es dans ce que nous sommes, dans ce que nous portons comme magie et lumière, dans la confiance en qui nous sommes, se relever devient plus facile. Se laisser aller, respirer, s’exprimer, devient un peu plus aisé. Nos contextes de vie et nos situations diffèrent, bien sûr, mais une chose est certaine, nous avons tous des racines. Cultivons-les et laissons-les nous nourrir.
Aaaaaaah (bruit d’expiration lente et bienfaisante), comme elle est belle la nature, comme elle est riche. Et vous savez quoi? Nous sommes la nature aussi. Ne l’oublions pas.
Je te souhaite un printemps doux et ensoleillé, dans le renouveau et l’acceptation de la fluidité de cette vie-ci.
Comment la nature printanière t’inspire-t-elle, précieux humain?
Câlins,
Andy
Comments